les 22 jardins Secrets de Cahors
La visite des Jardins Secrets de Cahors s'effectue en une demi-journée. Ce cheminement doux vous permet de visiter la ville dans le même temps puisque les jardins sont tous situés à des endroits stratégiques de la ville médiévale, et donc proche des principaux monuments. Un marquage au sol avec des feuilles d'acanthe vous mène aux différents jardins.
Un guide gratuit pour visiter les jardins avec le parcours et les explications est disponible à l'Office de Tourisme ou en pdf téléchargeable.
Le jardin d'ivresse
Allées des Soupirs
Au pied du pont Valentré (XIV°s.), emblématique de Cahors, ce jardin monument planté de vignes fait écho au vin de cahors et à son cépage historique le Malbec. Il est le départ du circuit des Jardins Secrets.
(ouvert à la visite)
L'enclos des cordeliers
Rue Wilson, devant la chapelle du collège Gambetta
Les Cordeliers sont des religieux de l’ordre de Saint-François d’Assise qui avaient leur couvent à proximité. Dans ce jardin clos, fleurs et légumes cohabitent en parfaite harmonie dans cinq plessis* de châtaignier sec.
(à observer)
Le préau lastié
Place Saint-Urcisse
Symbolisant un jardin surélevé, cette ponctuation végétale célèbre Pierre de Lastié, émissaire envoyé par les consuls en Avignon auprès du pape Jean XXII, originaire de Cahors.
(ouvert à la visite)
Le jardin biblique
Chevet de l'église Saint-Urcisse
Les principales plantes citées dans l’Ancien et le Nouveau Testament sont présentes dans ce lieu : cyprès, figuier, grenadier, olivier, rosier...
(à observer)
La place des épices
Place Alain de Solminihac
Les épices ont suscité convoitises et fantasmes au Moyen Âge. Cette place s’organise autour de la fontaine aux chiens, réalisée en 1992 par Jean-Luc Bertrand, tailleur de pierre à Cahors.
(ouvert à la visite)
Le jardin mauresque
Rue du Petit Mot
D’inspiration arabe, cet îlot de verdure fait référence à l’occupation du sud de la France par les Sarrazins. Il se compose de trois petits patios fleuris d’une végétation luxuriante aux parfums capiteux.
(ouvert à la visite)
Le Courtil des moines
Cour de l'Archidiaconé
Ce jardin est composé de plessis* de châtaigniers tressés, plantés de légumes consommés au Moyen Âge, les potherbes* : ortie, arroche, roquette, chou palmiste, souci, fenouil, cardes. L’oreille d’ours, plante non-consommable aux feuilles duveteuses, protégeait le jardin du mauvais sort.
(ouvert à la visite)
L'herbularius, ou jardin des simples
Chevet de la Cathédrale Saint-Etienne
Du côté de la rue de la Chantrerie, six grands plessis de châtaignier tressé présentent une série d'herbes utilisées au Moyen Âge pour se nourrir, se vêtir et se soigner.
En travaux jusqu’à fin 2020 (à observer)
Le jardin bouquetier

Chevet de la Cathédrale Saint-Etienne
Du côté de la rue Foch, trois grands plessis proposent des fleurs pour la décoration des autels, le premier de couleurs blanche et bleue rend hommage à la vierge Marie ; le second, rouge et orangé, fait référence à la souffrance du Christ ; le troisième, jaune et or, symbolie le mystère de la résurrection.
En travaux jusqu’à fin 2020 (à observer)
L'Hortus des Dames de Cahors, ou des Bénédictines
Square Olivier-de-Magny
Situé au coeur du quartier de la Daurade, ce square est dédié aux Dames de Cahors, en référence à l’ancien couvent des Bénédictines situé à son emplacement. Il est clos d’osier vivant tressé et ombragé par les plus anciens platanes de Cahors, âgés de près de 200 ans.
(ouvert à la visite)
La chapelle des basmes
Square Olivier-de-Magny
Dans l’enceinte de l’hortus* des Dames de Cahors, ces plessis* de métal sont consacrés aux huit familles de parfums : les hespéridés les aromates, les notes fleuries, les notes vertes ou fougères, les notes fruitées, les notes épicées, les notes boisées, les notes orientales ou balsamiques. Les trois autres carrés sont consacrés à la violette de Cahors, aux menthes et aux géraniums odorants.
(ouvert à la visite)
Le Préau Céleste
Cloître de la cathédrale St Etienne
Le jardin du cloître fait référence à la Vierge Marie par les couleurs utilisées : le bleu (lavande) et le blanc (lys).
(ouvert à la visite)
Le jardin de la Sorcière et du dragon
Rue du Château du Roi
Ce jardin clos est composé de plantes liées à la sorcellerie. Une amibe noire, symbole du mal, est redessinée au sol sous la forme d’une étoile de graviers blancs.
(à observer)
L'herbularium de l'Hôpital de Grossia
Rue Fouilhac
L’herbularium utilisées dans la pharmacopée médiévale. Le nom de ce jardin vient de la création au XIII° siècle, à quelques pas d’ici, d’un hôpital médiéval, fondé par la famille de Grossia. (à observer)
La cour des Caorsins
Rue Fouilhac
La cour des Caorsins référence aux banquiers lombards et aux marchands caorsins qui ont fondé la fortune de notre ville aux XII° et XIII° siècles. Autour de l’ancienne fontaine et d’un mur végétal où pervenches, lierres, tracheliums et gérariums ont la part belle.
( à observer)
Le jardin de Saint-Jacques
Eglise Saint-Barthélémy (XIV siècle) partie basse
Cahors est située sur la Via Podiensis, un des principaux itinéraires de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle reliant Le-Puy-en-Velay à Roncevaux. Ce jardin évoque les paysages arides traversés par les pèlerins.
(à observer)
Le Jardins des pèlerins
Eglise Saint-Barthélémy (XIV siècle) partie haute
Ce jardin méditatif, aux doux parfums de sauge, de menthe, de verveine et de violette, accueille volontiers les pèlerins de passage.
(à observer)
Le closelet des croisades

Place Luctérius
Ce jardin d’inspiration militaire est installé au pied de la Barbacane et de la tour dite des Pendus. Les plantes sont celles qui ont été ramenées des croisades : rose de Damas, myrthe, agapanthe, pêcher.
( à observer)
Le petit clos des clarisses
Rue du Pape Jean XXII
Situé non loin de l’ancien couvent des Clarisses, ce jardin contemporain d’inspiration médiévale, clos de gabions* de galets, présente un fleurissement dans les tons orangés, en référence à la culture du safran pratiquée par ces religieuses.
(ouvert à la visite)
Le jardin du passeur
Place Lafayette
Ce jardin, passage de la ville haute à la ville basse, est le plus grand des Jardins Secrets. Ouvert au public en 2006, l’objectif a été de créer, sur ce terrain difficile, un parc contemporain s’intégrant dans un environnement médiéval, fortement marqué par la présence de l’église Saint-Barthélémy et du palais du Pape Jean XXII. Traité en quatre terrasses successives, ce parc permet aux promeneurs de passer (d’où son nom) de la ville haute aux berges du Lot.
(ouvert à la visite)
Le sentier du colporteur
Partie basse du jardin du passeur, au bord du Lot
Des bacs « sentinelles » marquent le sentier qui longe le Lot. (ouvert à la visite)
Le capitulaire de Villis
Promenade de Coty
Ce jardin, qui tient compte du verger existant réalisé en 2000, se divise en huit chambres de verdure consacrées aux différentes plantes citées dans le capitulaire De Villis.
(ouvert à la visite)
L'Hortus de la Fée Mélusine
L’histoire de la fée Mélusine est l’une des légendes les plus répandues au Moyen Âge. Personnage d’un roman de Jean d’Arras en 1392, la fée Mélusine, représentée vêtue de blanc, se transforme en serpent en certaines occasions. Ce jardin se décline sur la couleur blanche, entre rosiers et graminées.
(ouvert à la visite)